JOSÉ RAMON BAS
22 AVRIL – 4 JUIN 2005
JOSÉ RAMON BAS
22 AVRIL – 4 JUIN 2005
ARTISTE
INFORMATIONS PRATIQUES
GALERIE VU’
Hôtel Paul Delaroche,
58 rue Saint-Lazare
75009 Paris
Tel : +33 1 53 01 85 85
Métro : Ligne 12, Trinité – d’Estienne d’Orves
CONTACTS
PARTAGER
JOSÉ RAMON BAS
José Ramon Bas est un voyageur. Et il se trouve qu’il photographie. Qu’il prend des notes, impressionnistes, de ses déplacements qui mènent un jeune catalan toujours plus au Sud, à Cuba ou en Afrique, ou au Brésil.
Mais les lieux importent peu, finalement – sauf pour lui, pour les ailleurs qu’il désire – tant l’essentiel tient dans une idée du voyage comme expérience solitaire des espaces, des lieux, des lumières et des gens. Une façon de voyager, donc, qui n’a rien à voir avec les actuels déplacements en masse des voyages organisés, ni avec la consommation des monuments, ni avec un quelconque exotisme. Mais une façon de se laisser aller au bonheur des surprises, souvent avec des enfants sur les plages ou dans l’espace qu’ils structurent de leur présence.
Sa photographie n’est pas, non plus, ce qu’il est convenu de qualifier de «photographie de voyage» : elle ne décrit pas, elle ne se structure pas comme un journal, comme un récit, même si elle a quelque chose de littéraire. En carré, en rectangle ou en panoramique, elle se contente d’enregistrer des instants qui, au départ, n’ont d’importance que pour celui qui les a vécus, qui en a été ému, et qui veut faire partager cette émotion et ses étonnements.
22 AVRIL – 4 JUIN 2005
Au retour, la mise en forme, qui prolonge la liberté du voyage tel qu’il a été pratiqué, est à la fois instinctive et rigoureuse. Car, après la sélection des images, José Ramon Bas se consacre à la fabrication d’objets, de pièces uniques, toutes différentes même si elles peuvent être issues d’un même négatif. Il ne sacralise pas le tirage qu’il va, en fonction de l’humeur du moment, couvrir d’écriture ou simplement marquer de quelques signes, ou encore souligner au crayon sur les marges.
Il réalise ensuite des inclusions sous résine de ces images pour les transformer en des parallélépipèdes qui tiendront parfaitement le mur de leur épaisseur. Comme de petites – ou plus grandes – sculptures murales qui transmettent, parce qu’elles la supportent, l’idée du voyage égotiste.
Christian Caujolle
José Ramon Bas est un voyageur. Et il se trouve qu’il photographie. Qu’il prend des notes, impressionnistes, de ses déplacements qui mènent un jeune catalan toujours plus au Sud, à Cuba ou en Afrique, ou au Brésil.
Mais les lieux importent peu, finalement – sauf pour lui, pour les ailleurs qu’il désire – tant l’essentiel tient dans une idée du voyage comme expérience solitaire des espaces, des lieux, des lumières et des gens. Une façon de voyager, donc, qui n’a rien à voir avec les actuels déplacements en masse des voyages organisés, ni avec la consommation des monuments, ni avec un quelconque exotisme. Mais une façon de se laisser aller au bonheur des surprises, souvent avec des enfants sur les plages ou dans l’espace qu’ils structurent de leur présence.
Sa photographie n’est pas, non plus, ce qu’il est convenu de qualifier de «photographie de voyage» : elle ne décrit pas, elle ne se structure pas comme un journal, comme un récit, même si elle a quelque chose de littéraire. En carré, en rectangle ou en panoramique, elle se contente d’enregistrer des instants qui, au départ, n’ont d’importance que pour celui qui les a vécus, qui en a été ému, et qui veut faire partager cette émotion et ses étonnements.
Au retour, la mise en forme, qui prolonge la liberté du voyage tel qu’il a été pratiqué, est à la fois instinctive et rigoureuse. Car, après la sélection des images, José Ramon Bas se consacre à la fabrication d’objets, de pièces uniques, toutes différentes même si elles peuvent être issues d’un même négatif. Il ne sacralise pas le tirage qu’il va, en fonction de l’humeur du moment, couvrir d’écriture ou simplement marquer de quelques signes, ou encore souligner au crayon sur les marges.
Il réalise ensuite des inclusions sous résine de ces images pour les transformer en des parallélépipèdes qui tiendront parfaitement le mur de leur épaisseur. Comme de petites – ou plus grandes – sculptures murales qui transmettent, parce qu’elles la supportent, l’idée du voyage égotiste.
Christian Caujolle
ARTISTE
DOCUMENTS TÉLÉCHARGEABLES
DOSSIER DE PRESSE
INFORMATIONS PRATIQUES
GALERIE VU’
Hôtel Paul Delaroche,
58 rue Saint-Lazare
75009 Paris
Tel : +33 1 53 01 85 85
Métro : Ligne 12, Trinité – d’Estienne d’Orves
CONTACTS
PARTAGER