EXPOSITION COLLECTIVE
6 novembre 2025 – 3 janvier 2026
EXPOSITION COLLECTIVE
6 novembre 2025 – 3 janvier 2026
ARTISTES
Camille Brasselet
Juan Manuel Castro Prieto
Sophie Caretta
Gabrielle Duplantier
DOCUMENTS TELECHARGEABLES
INFORMATIONS PRATIQUES
GALERIE VU’
60 avenue de Saxe
75 015 Paris
Tel : +33 1 53 01 85 85
–
Ouverture du jeudi au samedi de 14h à 18h
et sur rendez-vous les autres jours
CONTACTS
PARTAGER
L’épreuve du réel
Chapitre 2 : La photographie à l’épreuve de la fiction
Très tôt dans l’histoire de la photographie, les photographes se sont saisis du médium pour construire des fictions. Le premier usage de construction fictionnelle de l’image est le célèbre Autoportrait en noyé d’Hippolyte Bayard, pris en 1840. Déçu après que sa découverte de positif direct ait été délaissée par le gouvernement français au profit du procédé de Daguerre, il avait réalisé un autoportrait mettant en scène son suicide. Aussi, dès ses prémices, la photographie s’est engagée dans l’évocation et la narration fictive et a conquis un autre mode d’expression que celui de miroir du réel qui lui était assigné.
Les photographes ont depuis exploré de nombreuses voies de fictionnalisation du réel. Certains ont créé des liens forts avec la littérature, comme peuvent d’ailleurs en attester nombre d’écrivains-photographes qui jalonnent l’histoire, d’Emile Zola à Nicolas Bouvier, d’Hervé Guibert à Denis Roche. La photographie offre un champ des possibles immense à la fiction, par sa capacité d’évocation, sa force de poétisation, sa dimension subjective, comme les infinies possibilités de mises en scène qu’elle permet aux auteurs.
6 novembre 2025 – 3 janvier 2026
Nous rassemblons ici les œuvres de plusieurs photographes mettant en jeu la fiction sous différentes modalités. Ainsi, Sophie Caretta s’empare de procédés anciens pour figurer un univers onirique et des dialogues intérieurs. Juan Manuel Castro Prieto réanime et s’approprie par sa photographie puissante le drame de Federico Garcia Lorca, Noces de sang. Gabrielle Duplantier crée une poétique visuelle personnelle et hors du temps, où chacun peut investir ses propres récits, tant elle est une forme de seuil infini pour la subjectivité. Camille Brasselet se joue des décors et des personnages, créant d’étranges scènes qui ramènent à une forme de théâtralité de l’image.
Ici, la photographie, loin de retranscrire la simple coïncidence du photographe au monde réel, est le vecteur et le langage même de la fiction, laissant libre cours à la poésie, au récit comme à l’imaginaire.
ARTISTES
Camille Brasselet
Juan Manuel Castro Prieto
Sophie Caretta
Gabrielle Duplantier
L’épreuve du réel
Chapitre 2 : La photographie à l’épreuve de la fiction
6 novembre 2025 – 3 janvier 2026
Très tôt dans l’histoire de la photographie, les photographes se sont saisis du médium pour construire des fictions. Le premier usage de construction fictionnelle de l’image est le célèbre Autoportrait en noyé d’Hippolyte Bayard, pris en 1840. Déçu après que sa découverte de positif direct ait été délaissée par le gouvernement français au profit du procédé de Daguerre, il avait réalisé un autoportrait mettant en scène son suicide. Aussi, dès ses prémices, la photographie s’est engagée dans l’évocation et la narration fictive et a conquis un autre mode d’expression que celui de miroir du réel qui lui était assigné.
Les photographes ont depuis exploré de nombreuses voies de fictionnalisation du réel. Certains ont créé des liens forts avec la littérature, comme peuvent d’ailleurs en attester nombre d’écrivains-photographes qui jalonnent l’histoire, d’Emile Zola à Nicolas Bouvier, d’Hervé Guibert à Denis Roche. La photographie offre un champ des possibles immense à la fiction, par sa capacité d’évocation, sa force de poétisation, sa dimension subjective, comme les infinies possibilités de mises en scène qu’elle permet aux auteurs.
Nous rassemblons ici les œuvres de plusieurs photographes mettant en jeu la fiction sous différentes modalités. Ainsi, Sophie Caretta s’empare de procédés anciens pour figurer un univers onirique et des dialogues intérieurs. Juan Manuel Castro Prieto réanime et s’approprie par sa photographie puissante le drame de Federico Garcia Lorca, Noces de sang. Gabrielle Duplantier crée une poétique visuelle personnelle et hors du temps, où chacun peut investir ses propres récits, tant elle est une forme de seuil infini pour la subjectivité. Camille Brasselet se joue des décors et des personnages, créant d’étranges scènes qui ramènent à une forme de théâtralité de l’image.
Ici, la photographie, loin de retranscrire la simple coïncidence du photographe au monde réel, est le vecteur et le langage même de la fiction, laissant libre cours à la poésie, au récit comme à l’imaginaire.
INFORMATIONS PRATIQUES
GALERIE VU’
60 avenue de Saxe
75 015 Paris
Tel : +33 1 53 01 85 85
–
Ouverture du jeudi au samedi de 14h à 18h
et sur rendez-vous les autres jours
CONTACTS
PARTAGER