PABLO GUIDALI – El lugar de los jazmines
10 AVRIL – 29 JUILLET 2022
PABLO GUIDALI – El lugar de los jazmines
10 AVRIL – 29 JUILLET 2022
PABLO GUIDALI – El lugar de los jazmines
10 JUIN – 29 JUILLET 2022
Dans une évidente filiation avec les auteurs que nous représentons, la Galerie VU’ montre pour la première fois le travail du photographe uruguayen Pablo Guidali. Nous avons choisi d’exposer ses oeuvres, dont la subjectivité et la constante fluctuation dessinent une indéniable dimension fictionnelle et littéraire. Pour cette exposition, nous avons rassemblé des images pour la plupart inédites, pour lesquelles il a réalisé de sublimes tirages palladium sur papier coton.
Cet ensemble de Pablo Guidali figure une traversée fulgurante du monde et des choses. Qu’importent le temps et le lieu. Ce qu’il convoque est au-delà.
Ses images sont constamment habitées par une forme de pulsion organique, d’appétit insatiable, non seulement du visible ou de l’acte de voir, mais de vie. Souvent tremblées et vacillantes, elles saisissent des silhouettes furtives, qui tracent des sillages sans destination, comme de fragiles apparitions dont on pourrait douter un instant qu’elles aient bien existé tant elles paraissent déjà s’évader dans le hors champ (là une mariée, ici un chien sombre comme un mauvais augure, un enfant pressé qui s’enfuit…). Il démultiplie les étreintes qui semblent inlassables, pas de danse, corps emmêlés, gestes, regards, sourires et baisers esquissés. Chaque image porte en elle une forte charge d’évocation, où le regard autant que l’imagination déambulent et se perdent.
Pourtant, parfois, les photographies sont éclatantes, comme quelques évidences qui viendraient se nicher dans ces entrelacs de corps et de mouvements. Un homme et ses roses fermement décidé, une femme offre son cou d’une pureté lactescente…
Parmi ces images, une fillette, pieds fermement plantés au sol, bouche grande ouverte dans un cri silencieux. Devant elle on pourrait penser à cette phrase de Novencento pianiste d’Alessandro Baricco, prononcée par un homme qui voit l’océan pour la première fois : « C’est comme un hurlement géant mais qui ne s’arrêterait jamais de crier, et ce qu’il crie c’est : «bande de cocus, la vie c’est quelque chose d’immense, vous allez comprendre ça oui ou non ? Immense ! »
Et c’est à cette immensité du monde renouvelé que Pablo Guidali nous confronte vertigineusement.
INFORMATIONS PRATIQUES
GALERIE VU’
Hôtel Paul Delaroche,
58 rue Saint-Lazare 75009 Paris
Tel : +33 1 53 01 85 85
Métro : Ligne 12, Trinité – d’Estienne d’Orves
Mercredi – Vendredi : 12h30 – 18h30
Et sur rendez-vous du lundi au samedi
CONTACTS
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