RAPHAËL NEAL – HOLLYWOOD NIGHTMARES
22 novembre 2024 – 10 janvier 2025
ARTISTE
RAPHAËL NEAL
DOCUMENTS TÉLÉCHARGEABLES
INFORMATIONS PRATIQUES
GALERIE VU’
Hôtel Paul Delaroche,
58 rue Saint-Lazare
75009 Paris
Tel : +33 1 53 01 85 85
Métro : Ligne 12, Trinité – d’Estienne d’Orves
CONTACTS
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RAPHAËL NEAL – HOLLYWOOD NIGHTMARES
À l’occasion de la parution du livre éponyme aux Editons Le bec en l’air, la Galerie VU’ présente pour la première fois une exposition de Raphaël Neal.
Ses photographies aux couleurs denses et vives font écho à l’âge d’or du cinéma hollywoodien et à la légende des stars du grand écran. Derrière l’éclat des costumes, le vernis du glamour, les faux-cils et les paillettes, une dramaturgie grinçante se joue. Les scènes où évoluent les créatures (car se sont bien des créatures, issues de l’imagination des producteurs de l’industrie cinématographique puis métamorphosées par le truchement des mises en scènes savamment échafaudées par le photographe) sont plus proches de Boulevard du crépuscule que des Hommes préfèrent les blondes.
22 novembre 2024 – 10 janvier 2025
Dans les images ciselées jusqu’au moindre détail, c’est toujours le même visage presque dissimulé sous l’épaisseur des fards. Car il s’agit là d’une série d’autoportraits, dérangeants dans leur dimension tantôt inquiétante tantôt sanglante et mortifère. Partout on devine que la violence couve ou explose. Les jeux de miroirs, les multitudes d’images dans l’image mettent les figures en abyme et en révèlent la schizophrénie et les dédoublements. Comme si Raphaël Neal jouait photographiquement une réinterprétation du Portrait de Dorian Gray, comme si derrière l’éternelle jeunesse, le sex appeal, le désirable, couvaient les dérèglements, la férocité et le prix à payer pour être gravé à jamais sur la pellicule, et qu’il venait nous le révéler.
L’exposition de Raphaël Neal a été produite avec le soutien du laboratoire Silka.
À l’occasion de la parution du livre éponyme aux Editons Le bec en l’air, la Galerie VU’ présente pour le première fois une exposition de Raphaël Neal.
Ses photographies aux couleurs denses et vives font écho à l’âge d’or du cinéma hollywoodien et à la légende des stars du grand écran. Derrière l’éclat des costumes, le vernis du glamour, les faux-cils et les paillettes, une dramaturgie grinçante se joue. Les scènes où évoluent les créatures (car se sont bien des créatures, issues de l’imagination des producteurs de l’industrie cinématographique puis métamorphosées par le truchement des mises en scènes savamment échafaudées par le photographe) sont plus proches de Boulevard du crépuscule que des Hommes préfèrent les blondes.
Dans les images ciselées jusqu’au moindre détail, c’est toujours le même visage presque dissimulé sous l’épaisseur des fards. Car il s’agit là d’une série d’autoportraits, dérangeants dans leur dimension tantôt inquiétante tantôt sanglante et mortifère. Partout on devine que la violence couve ou explose. Les jeux de miroirs, les multitudes d’images dans l’image mettent les figures en abyme et en révèlent la schizophrénie et les dédoublements. Comme si Raphaël Neal jouait photographiquement une réinterprétation du Portrait de Dorian Gray, comme si derrière l’éternelle jeunesse, le sex appeal, le désirable, couvaient les dérèglements, la férocité et le prix à payer pour être gravé à jamais sur la pellicule, et qu’il venait nous le révéler.
L’exposition de Raphaël Neal a été produite avec le soutien du laboratoire Silka.
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RAPHAËL NEAL
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Hôtel Paul Delaroche,
58 rue Saint-Lazare
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