Stéphane Duroy : « Stéphane Duroy »

Stéphane Duroy – Stéphane Duroy

11 JANVIER – 1er MARS 2024

Stéphane Duroy, Cwmbach, pays de Galles, 1979.

Stéphane Duroy, Tala, Hradec Králové, 1991.

Stéphane Duroy, Îlot Chalon, Paris, 1988.

Stéphane Duroy, Canal Street, Manhattan, New York, 2000

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ARTISTE

STEPHANE DUROY

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GALERIE VU’
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58 rue Saint-Lazare
75009 Paris
Tel : +33 1 53 01 85 85

Métro : Ligne 12, Trinité – d’Estienne d’Orves

CONTACTS

CAROLINE BÉNICHOU

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STEPHANE DUROY – Stéphane Duroy

11 JANVIER – 1er MARS 2024

Vernissage le jeudi 18 janvier 2024 à partir de 18h30 en présence de l’artiste

A l’occasion de la parution aux Editions Actes Sud du Photo Poche qui lui est consacré, nous présentons à la Galerie VU’ une exposition rétrospective de Stéphane Duroy.

La conception de cet ouvrage a été l’occasion pour l’auteur de revenir sur son œuvre pour ne retenir que les photographies qui en composent la substance même.

D’abord photographe de presse à l’agence Sipa, Stéphane Duroy s’est progressivement éloigné du reportage. Dans une approche à la fois documentaire et conceptuelle, il s’est attaché à interroger le rapport à l’histoire de l’Europe du XXe siècle marquée par deux guerres mondiales. Par sa sobriété formelle et sa rigueur, il s’est toujours affranchi du spectaculaire comme de l’anecdotique.
Son œuvre a pour ligne directrice la quête obsessionnelle de l’identité et de l’histoire dans l’Europe meurtrie du vingtième siècle, ce qui le conduira jusqu’aux Etats-Unis sur les traces des exilés européens. Ainsi, elle se compose de quatre projets majeurs : l’Angleterre, Berlin, les pays de l’Est et les Etats-Unis.

En 2009, alors qu’il pense avoir poussé la photographie dans ses limites jusqu’à la dépasser, il commence à s’en détacher. Il entame alors un nouveau processus de travail, de l’ordre de l’épuisement. A partir de dizaines d’exemplaires de son ouvrage Unknown, qu’il découpe, déchire, colle, peint, rature, il fait disparaître les photographies comme le livre et crée des objets qui sont une nouvelle forme de langage. Il poursuit aujourd’hui cette recherche, en expérimentant la peinture, notamment en tenant un journal personnel quotidien depuis le début de la guerre en Ukraine.

Membre de l’agence VU’ depuis 1986, régulièrement exposé et publié, Stéphane Duroy impose un regard sans concession sur son temps, préférant le mode contemplatif au document qui dénonce.