VIRXILIO VIEITEZ
9 JANVIER – 6 FEVRIER 1999
VIRXILIO VIEITEZ
9 JANVIER – 6 FEVRIER 1999
ARTISTE
INFORMATIONS PRATIQUES
GALERIE VU’
Hôtel Paul Delaroche,
58 rue Saint-Lazare
75009 Paris
Tel : +33 1 53 01 85 85
Métro : Ligne 12, Trinité – d’Estienne d’Orves
CONTACTS
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VIRXILIO VIEITEZ
À soixante-huit ans Virxilio Vieitez n’avait jamais exposé.
C’est à la dernière Fotobienal de Vigo que ses photographies, tirées pour la première fois en grand format, ont été présentées au public. Jusqu’alors elles n’avaient connu que le sort ordinaire des images commandées pour un usage familial à un photographe professionnel tenant boutique dans une toute petite ville de Galice. Virxilio Vieitez a en effet été, de 1957 aux années 70 le photographe de Soutelo de Montes, la ville où il est né en 1930. Il a réalisé là des portraits aussi bien pour les cartes d’identité que pour les albums de famille, des photographies de veillées mortuaires ou de mariages, des scènes de fêtes ou des images de groupes, de premières communiantes aussi bien que d’un cirque ambulant.
Un travail d’artisan modeste, appliqué, soigneux, qui faisait poser des modèles en extérieur parce qu’il trouvait le studio ennuyeux et qui les installait avec fermeté pour composer des images qu’il immortalisait en économisant la pellicule au point de na jamais réaliser plus de deux clichés d’un même motif.
9 JANVIER – 6 FEVRIER 1999
Cet autodidacte de la photographie est pourtant une révélation de tout premier plan. La pureté de son travail, son sens de la pose, son attention aux regards, sa façon de construire l’espace et de trouver la distance juste, respectueuse et attentive, composent un ensemble qui évoque immanquablement les plus grands portraitistes de l’histoire de la photographie. On pense à Auguste Sander, à Paul strand, à Diane Arbus, à Walker Evans, à Dorothea Lange, à Irving Penn, à Richard Avedon. Et, finalement, inexplicable, magique, reste son regard spontané et généreux, l’expression brute d’une sensibilité instinctive et d’une merveilleuse intelligence de la photographie. Virxilio Vieitez ne connaît aucun des grands noms auxquels son travail nous fait penser. Il nous fait simplement le cadeau d’une vision pure d’un région isolée et pauvre de l’Espagne franquiste.
Comme une évidence, Virxilio Vieitez entre aujourd’hui dans l’Histoire de la Photographie. Avec majuscules.
Christian Caujolle
À soixante-huit ans Virxilio Vieitez n’avait jamais exposé.
C’est à la dernière Fotobienal de Vigo que ses photographies, tirées pour la première fois en grand format, ont été présentées au public. Jusqu’alors elles n’avaient connu que le sort ordinaire des images commandées pour un usage familial à un photographe professionnel tenant boutique dans une toute petite ville de Galice. Virxilio Vieitez a en effet été, de 1957 aux années 70 le photographe de Soutelo de Montes, la ville où il est né en 1930. Il a réalisé là des portraits aussi bien pour les cartes d’identité que pour les albums de famille, des photographies de veillées mortuaires ou de mariages, des scènes de fêtes ou des images de groupes, de premières communiantes aussi bien que d’un cirque ambulant.
Un travail d’artisan modeste, appliqué, soigneux, qui faisait poser des modèles en extérieur parce qu’il trouvait le studio ennuyeux et qui les installait avec fermeté pour composer des images qu’il immortalisait en économisant la pellicule au point de na jamais réaliser plus de deux clichés d’un même motif.
Cet autodidacte de la photographie est pourtant une révélation de tout premier plan. La pureté de son travail, son sens de la pose, son attention aux regards, sa façon de construire l’espace et de trouver la distance juste, respectueuse et attentive, composent un ensemble qui évoque immanquablement les plus grands portraitistes de l’histoire de la photographie. On pense à Auguste Sander, à Paul strand, à Diane Arbus, à Walker Evans, à Dorothea Lange, à Irving Penn, à Richard Avedon. Et, finalement, inexplicable, magique, reste son regard spontané et généreux, l’expression brute d’une sensibilité instinctive et d’une merveilleuse intelligence de la photographie. Virxilio Vieitez ne connaît aucun des grands noms auxquels son travail nous fait penser. Il nous fait simplement le cadeau d’une vision pure d’un région isolée et pauvre de l’Espagne franquiste.
Comme une évidence, Virxilio Vieitez entre aujourd’hui dans l’Histoire de la Photographie. Avec majuscules.
Christian Caujolle
ARTISTE
INFORMATIONS PRATIQUES
GALERIE VU’
Hôtel Paul Delaroche,
58 rue Saint-Lazare
75009 Paris
Tel : +33 1 53 01 85 85
Métro : Ligne 12, Trinité – d’Estienne d’Orves
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