YAN MORVAN – Les nouveaux champs de bataille
4 NOVEMBRE – 26 NOVEMBRE 2016
ARTISTE
YAN MORVAN
INFORMATIONS PRATIQUES
GALERIE VU’
Hôtel Paul Delaroche,
58 rue Saint-Lazare
75009 Paris
Tel : +33 1 53 01 85 85
Métro : Ligne 12, Trinité – d’Estienne d’Orves
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YAN MORVAN – Les nouveaux champs de bataille
En prolongement de son imposant reportage de douze années à travers le monde sur les lieux des conflits historiques (Austerlitz, Gettysburg, Dien Bien Phu, Sarajevo, Beyrouth…)*, Yann Morvan présente aujourd’hui son nouveau travail Les nouveaux champs de bataille. De Toulouse à Paris, de Saint-Étienne-du-Rouvray à Bruxelles, le photographe questionne la couverture et la construction médiatiques des attentats qui ont frappé la France et la Belgique en 2015 et en 2016.
Yan Morvan s’inscrit dans une histoire de la représentation picturale des zones de conflit qui depuis la peinture de guerre jusqu’aux scénarisations mythiques des grands récits des photoreporters de terrain, interroge sur notre capacité à produire du sens lorsque le temps de l’urgence est passé. Que reste-t-il de l’horreur de ces scènes de massacre une fois que les lumières bleutées des gyrophares se sont éteintes? Une entrée d’école désormais sécurisée, des barrières interdisant l’accès à une zone pavillonnaire, des trottoirs jonchés de fleurs, partout un silence sidéré succédant au chaos que le temps n’a pas encore recouvert. L’hebdomadaire Marianne publie ce travail cette semaine, un an après les attentats du 13 novembre 2015.
4 NOVEMBRE – 26 NOVEMBRE 2016
En prolongement de son imposant reportage de douze années à travers le monde sur les lieux des conflits historiques (Austerlitz, Gettysburg, Dien Bien Phu, Sarajevo, Beyrouth…)*, Yann Morvan présente aujourd’hui son nouveau travail Les nouveaux champs de bataille. De Toulouse à Paris, de Saint-Étienne-du-Rouvray à Bruxelles, le photographe questionne la couverture et la construction médiatiques des attentats qui ont frappé la France et la Belgique en 2015 et en 2016.
Yan Morvan s’inscrit dans une histoire de la représentation picturale des zones de conflit qui depuis la peinture de guerre jusqu’aux scénarisations mythiques des grands récits des photoreporters de terrain, interroge sur notre capacité à produire du sens lorsque le temps de l’urgence est passé. Que reste-t-il de l’horreur de ces scènes de massacre une fois que les lumières bleutées des gyrophares se sont éteintes? Une entrée d’école désormais sécurisée, des barrières interdisant l’accès à une zone pavillonnaire, des trottoirs jonchés de fleurs, partout un silence sidéré succédant au chaos que le temps n’a pas encore recouvert. L’hebdomadaire Marianne publie ce travail cette semaine, un an après les attentats du 13 novembre 2015.
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